mardi 22 juin 2010
La déconstruction n’est pas achevée. Mais elle se fait avec moins  d’angoisse. Les repères ? Ils continuent d’être absents, mais je n’y  pense même pas, j’avance tant que je peux, lancée dans un beau projet de  semaine artistique – j’y consacre mes jours, mes nuits, et j’oublie que  parfois les bras de mon homme reviennent me manquer, qu’au delà je ne  sais pas, que très peu de choses se dessinent. Je n’ai gardé que  quelques moments pour emmener M à la Pâtisserie viennoise – depuis des  mois je n’y avais pas mis un pied, rien ne change que la couleur des  chemisiers. Comme d’habitude, de la quiche saumon-épinards, les pâtes de  M étaient trop cuites et pas assez salées, de la forêt noire en  dessert. Bon, c’était rempli à craquer d’étudiants hypokhâgneux ou  sorbonneux et ce n’est pas trop ma tasse de thé en ce moment. Mais je  retrouve aussi quelque chose de particulier dans le wagon de plus en  plus bringuebalant de la Pâtisserie. Et puis les spaghettis al dente  avec Virginie, les cigarettes roulées avec Louis j’en perds la tête,  les lèvres de Guillermo. Je ne cherche pas le sens. J’avance.
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