Je ne sais même plus faire semblant. Je souris, un peu, j’écoute, très  vaguement, je prends part lorsque ça m’intéresse, quelques fois. Mais ça  ne m’intéresse pas. Ca m’ennuie même profondément. J’ai envie de rire,  de jouer avec les mots les regards les amants, parce qu’il vaut mieux se  réfugier dans l’humour et l’imaginaire que d’écouter les bêtises des  filles (garçons, cheveux secs, pointes abîmées). Et puis  fondamentalement, je crois que ce dont j’ai envie, c’est de flamboyance,  d’énergie et d’élan. Il n’y a pas de demi-mesure à tolérer. Il n’y a  pas de temps à laisser couler dans le vide. Il faut aller chercher  l’intérêt de chaque chose, il faut que ça brille un peu plus pour que je  raccroche, il faut que tout ça retrouve de la couleur.
Je suis partie dans ma grande maison, les vieilles pierres, les murs  frais, et je vis très bien seule avec mes bouquins les fenêtres ouvertes  sur les champs – revenir à soi.
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