lundi 19 juillet 2010

La nuit dans un château moyenageux, entre Tours et Blois, je ne sais pas exactement où. J’ai bu trop de vodka, des shots enfilés avec du citron, j’ai un châle en cachemire sur les épaules et j’écris, je fume, j’ai l’alcool triste ce soir. Je ne sais pas dire pourquoi. Les histoires impossibles avec Nico, assez que l’on me reproche ma demande envers les autres, mon attention pour eux. Chaque pas vers eux, c’est ma mise en danger avancée. Je fuis ma solitude en sollicitant des personnes qui ne comprennent pas mon attente.

Ce soir je ne voudrais pas être seule, je voudrais ses bras autour de moi. Dormir contre son épaule. Rien d’autre. Je trouve des repères chez les soeurs d’écriture, les frères de sensibilité rare, je suis bouleversée aussi soudain de la violence des sentiments de sa douleur à elle de ces non-dits ; communication par blogs interposés, ce n’est jamais sain.

Oh et puis bon, vodka ou pas vodka, je suis amoureuse, hein.

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