vendredi 6 août 2010

« J’espère que tu vas bien ».


Un jour un garçon que j’aimais m’a dit : quand tu pleurais, quand je t’entendais pleurer, quand j’entendais ta voix, je devenais fou, je voulais me jeter dans un taxi, venir et te prendre dans mes bras. Un jour un garçon que j’aimais m’a dit qu’il serait toujours là, qu’il ne me laisserait jamais seule dans le doute et dans l’angoisse, pour que je ne cède pas à la tentation d’ouvrir mes veines. Un jour un garçon que j’aimais m’a dit qu’il tenait à moi et que cela ne changerait jamais, quoi qu’il arrive, que je serais toujours l’une des femmes les plus importantes et les plus inoubliables. Un jour un garçon que j’aimais m’a dit : je t’interdis de te tuer. Je t’interdis de te tuer et je répondrai toujours à tes appels, à tes signaux, à tes alertes. Oh et chaque jour ce garçon que j’aimais me dit aujourd’hui : j’espère que tu vas bien.

Tu n’espères rien. Ma détresse te laisse silencieux. Que mes bras saignent ou que mon corps se traîne dans la nuit des rues de Paris, 2h déjà rue Ordener et c’est un inconnu qui me dit – « ça ira mademoiselle, ça ira » – et pourquoi pas ces mots prononcés par toi ? - que le sang hors de mes bras coulent ou que mon corps se vide – tout t’est égal.

« J’espère que tu vas bien ».
Non vraiment je ne vais pas bien.

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